Buatier de Kolta

(alias Buatier de Kolta) :
 
né le 18 novembre 1847 à Calcuire et Cuire (France)
mort le 7 octobre 1903 à la Nouvelle-Orléans (USA)
 
Il est né dans une petite ville à coté de Lyon, son père est un marchand de tissus. De 6 à 16 ans, il vie dans un internat, puis il entre au lycée. C’est d’ailleurs au lycée qu’il va voir son premier spectacle de magie (il avoue par la suite que c’est se spectacle qui le motivera tout au court de sa carrière). Mais son père veut très tôt faire de son fils un prêtre.

Joseph décide à l’âge de 20 ans de quitter le séminaire afin d’étudier l’art de la peinture avec le peintre Elie Laurents. Mais il voit très vite qu’il se trouve plus à l’aise avec des cartes à jouer qu’avec des pinceaux. Et c’est au détour d’une soirée entre amis dans un café de Lyon alors que Joseph émerveille ses même amis qu’il fait la connaissance de Julius Vido de Kolta (un impresario hongrois). Cette homme va réussir a convaincre Joseph qu’il est fait pour devenir magicien professionnel.

Il se lance alors dans l’aventure avec son nouvel impresario. Il prend alors le nom de scène de «Buatier de Kolta». C’est ainsi qu’il débute dans la magie professionnel, à l’âge de 23 ans, pendant une tournée en Italie. Puis il se produit dans toute l’Europe ce qui va lui permettre d’avoir une renommée internationale. En France, il se produit au théâtre Robert-Houdin (alors racheté par Mr Méliès).

Au alentour de 1875, il décide d’aller en Angleterre. Il se produit alors à l’Egyptian Hall de Maskelyne. De retour à Paris, il met au point de nouvelles illusions et rentre ainsi dans l’histoire comme un inventeur de tour infatigable. Il met un point d’honneur a ne présenter sur scène que ses créations (le cocon, la cage qui disparaît à vue entre ses mains…). Mais il se retrouve confronté à la convoitise et le vol des secrets (ainsi que la contrefaçon) de ses illusions par d’autres magiciens. Il dépose alors officiellement plusieurs brevets d’invention.

En 1886, il va présenter à Saint Petersburg un tour qui devient un grand classique : «la jeune fille volatilisée» (c’est une jeune fille assise sur une chaise sous un tissu qui va disparaitre en un instant.

C’est en mars 1891, il fait une représentation à New York au musée Eden où il va totalement enflammer son public. Puis il repart en Europe.

C’est en 1902 qu’il revient au Etats-Unis où il présente sa dernière invention : «le dé grossissant». Il décède à l’âge de de 56 ans (le 7 octobre 1903) d’une néphrite aiguë (autre nom de la fièvre jaune) à la Nouvelle-Orléans, alors qu’il est au cours de sa tournée américaine. A sa mort une rumeur dit que tout son matériel magique a été détruit… Mais c’est sa femme qui va tout ramener en Angleterre.

Son corps repose au «Hendon Park Cimetery» de Londre où il est inhumé le 11 novembre 1903.

En 1912, sa femme va offrir par écrit à la communauté magique plusieurs précisions sur le fonctionnement des illusions de ce génie de la magie.