Mort le 31 janvier 1888 à Turin (en Italie).
Ses parents étaient de pauvres paysans dans le hameau de Castelnuovo d’Asti (village renommé plus tard : Castelnuovo Don Bosco). Il n’a que 2 ans quand sa mère devient veuve alors qu’elle a donné naissance à trois enfants (Jean, Joseph et le demi frère Antoine). Jean (né Giovanni Melchior Bosco) se démarque des enfants de son village par une intelligence exceptionnelle et une grande dextérité qui lui permet de jouir d’une grande influence sur les enfants de son âge. De plus il possède une grande mémoire ce qui lui permet de répéter les sermons qu’il a entendus à l’église (il ne le sait pas encore mais ce sont les prémisses de sa vocation) alors qu’il n’a que huit ans.
Malheureusement sa famille étant trop pauvre, ils ne peuvent pas lui payer des études. A 9 ans, il fait un rêve qui le guidera pendant toute sa vie et il décide de devenir prêtre. C’est à l’âge de 11 ans qu’il commence à faire des tours de magie pour ses amis. Pour continuer à étudier, il part à l’âge de 12 ans dans une ferme. Puis à 14 ans il rentre à l’école publique de Castelnuovo, en parallèle il travaille chez un forgeron, un tailleur, un café afin de payer ses études mais surtout il se forme au différent métier. En 1834 il rentre au séminaire. Il profite de ses vacances pour rentrer au village familiale où il enseigne le catéchisme et s’occupe des jeunes.
C’est à l’âge de 26 ans (en juin 1841) qu’il est ordonnée prêtre. Il décide de se consacrer aux jeunes des quartiers pauvres et des orphelins de Turin. Il prend alors le surnom de «Don Bosco». Touché par la misère de la jeunesse orpheline il décide de faire des réunions tous les dimanches où il les instruit, dispense la morale et la religion mais il propose aussi des distractions.
Il développe des cours de musique ainsi que de théâtre (dont l’art de la magie). C’est dans ce cadre qu’il ouvre un refuge (l’Oratoire Saint-François-de-Sales) avec l’aide de sa mère pour offrir un toit et le couvert pour les plus pauvres. Le refuge va connaitre une croissance de son activité au cours des années (cours du soir, foyer d’apprentis, école secondaire…). Jean développe une idée novatrice comme quoi l’éducation permet de prévenir la délinquance (ce qui le fait rentrer dans les plus grands pédagogues du 19ème siècle).
Le 26 janvier 1854 il fonde avec l’aide de prêtres éducateurs la société de St François de Sales (dont les membres sont appelés «Salésiens»), où il se charge des enfants pauvres. Cette fondation est aprouvé en 1869 par le pape Pie IX. En 1872, il ouvre l’institut dans filles de Marie-Auxiliatrice (ou Salésiennes) avec l’aide de Marie-Dominique Mazzarello. Puis en 1876, il unie les deux fondations (sous le nom de : La Pieuse Union des coopérateurs Salésiens). Au vu de des différents succès des fondations elles deviennent connues à travers l’Europe.Jean se heurte à différents Etats pontificaux plus ou moins indépendants, mais malgré tout il réussit à maintenir ses relations auprès du pape, des dirigeants politiques et Urbano Rattazzi (qui souhaite la fin des congrégations religieuses).
C’est Rattazzi lui même qui recommande de fonder l’ordre des Salésiens afin que Don Bosco puisse continuer son oeuvre et lui permettre la mise en place d’un statut juridique qui permettra à ses membres de continuer à exister malgré les gouvernements anticléricaux.
Don Bosco conçoit des contrats de travail à l’intention des jeunes dont il s’occupe et qui sont malheureusement exploités par les industries et le monde de la construction. Turin est au début de sa révolution industrielle. Il devient quelqu’un de très populaire dans la région pour toute l’oeuvre accomplie, mais surtout pour ses qualités exceptionnelles d’éducateur. C’est en 1876 qu’il écrit son «Traité sur la méthode préventive en éducation» qui sera publié le 12 mars 1877.
A l’âge de 72 ans il est alors épuisé de son travail auprès de tous il meurt le 31 janvier 1888 à Turin.
Don Bosco est béatifié le 2 juin 1929 puis proclamé Saint par le pape Pie XI. Puis le dimanche de Pâques (1er avril 1934) il est considéré comme un des plus grands éducateurs.