mort à Fontenay aux roses le 6 octobre 1807.
Il est considéré comme un éminent physicien européen, un prestidigitateur et un illusionniste de la fin du 18e siècle. A l’époque, Nicolas-Philippe Ledru se fait appeler ‘Comus’ (d’après le dieu grec de la joie et des réjouissances).
C’est dans son atelier (situé sur le boulevard du temple à Paris) qu’il va créer plusieurs inventions (tours de magie, que l’on appelle à l’époque «physique amusante») qui feront de lui un artiste connu et reconnu. Il fabrique par exemple un automate de femme qui s’habille en fonction des vêtements demandés par le public, ou encore un petit visage dont les yeux prennent la couleur de la pupille de celui qui le regarde, etc … Il va faire beaucoup d’expériences dans divers domaines (comme le son, l’électricité, le magnétisme…). A part la création de routines de magie, il est le concepteur d’un nouveau système de cartes nautiques ainsi que d’une utilisation de l’électricité à des fins thérapeutiques (traitements pour les maladies du système nerveux ou de l’épilepsie). Louis XVI l’autorise alors à pratiquer ses soins palliatifs médico-électriques au sein de son nouveau centre médical.
Sa magie va lui permettre de voyager, et ce dans toute l’Europe. Grâce à ses tours, il va acquérir une grande renommée… à tel point qu’il ira même jusqu’à se produire devant Louis XVI et l’empereur d’Autriche Joseph II.
Il est malheureusement emprisonné pendant la Terreur, mais échappera à la guillotine. Il mourut en 1807. Il laisse deux fils, Jacques Philippe Ledru (1754-1832), membre de l’Académie nationale française de médecine et maire de Fontenay-aux-Roses, et Jacques Auguste Ledru, un inspecteur de prêteur sur gages. Louis XV en fit son médecin personnel et lui attribua le titre Professeur de Physique des Enfants de France.